
Date du test : 06/04/2020
Version du jeu : 0.7.7400.22651
Temps de jeu : 04H00
Disponible sur : Steam
Genre : city-builder, gestion, survie
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Note : ce test a été réalisé avec une version anticipée (v. 0.7.7400.22651) et donc non finalisée. Les éléments évoqués sont donc susceptibles d’évoluer selon les prochaines mises à jour effectuées par les développeurs.
MAJ du 10/04/2020 : suite à la publication d’un second patch (0.7.7404.36687), le principal problème d’équilibrage des ressources d’eau et de nourriture a semble t-il été corrigé.
Disponible depuis le 02/04 en accès anticipé sur Steam, Endzone A World Apart se présente comme un city-builder en mode post apocalyptique. Mêlant gestion de colonie et survie, Endzone aura suscité de nombreuses attentes. L’occasion pour nous de nous y pencher en conditions réelles.
Nous lançons donc Endzone avec impatience. Le téléchargement a été rapide, le jeu pèse mois de 3GO. La version affichée est la 0.7.7400.22651, à savoir après une premier patch publié J+1 par les développeurs pour ajuster quelques variables.

Premières impressions : le jeu est propre, l’interface de qualité, et la vidéo d’intro laisse entrevoir une direction artistique vraiment sympathique. Les réglages proposés tant sur les graphismes que sur les autres paramètres (audio, gameplay, etc) sont variés. Mauvais point (mais qui devrait vite être de l’histoire ancienne), le jeu n’est pas traduit en français. Rassurez vous : les développeurs ont déjà annoncé que le français serait bientôt supporté.
Il est temps de lancer la première partie: vous choisissez la carte de départ, la quantité de ressources disponibles, le nombre de colons, et c’est parti!

Dans Endzone A World Apart, vous ne donnez pas d’ordre à vos colons directement : vous affectez des zones de travail et ventilez ensuite le nombre de colons sur celles-ci.
Vous débutez donc avec quelques colons, un mini-van faisant office de premier lieu de stockage de vos ressources. Dans Endzone A World Apart, vous ne donnez pas d’ordre à vos colons directement : vous affectez des zones de travail et ventilez ensuite le nombre de colons sur celles-ci. Au début, il va falloir jongler avec votre dizaine de colons (et les quelques enfants qui ne travaillent pas, mais aident uniquement au transport des marchandises) car entre assurer un approvisionnement en bois, en eau, en nourriture, et en « scrap » (ferraille), il n’y a pas de temps à perdre.


Puis, bien vite, il faudra également amorcer la transformation des ressources de base : du scrap, le recycleur peut en extraire du tissu (nécessaire pour les premiers masques anti-raditation), du plastique, du métal, etc. Gardez bien un œil sur vos zones de travail car les ressources s’épuisent, et il est alors nécessaire d’en redéfinir de nouvelles. Même mécanique pour les équipements de vos colons, qui s’usent au fil des saisons et qu’il faut donc produire à nouveau pour équiper en masques, tenues anti-radiation, et autres outils, ceux-ci.

Quelques maisons de bric et broc construites, l’estomac rempli et le niveau de bonheur au beau fixe, vos premiers colons donnent alors naissance à de nouveaux enfants. Dans Endzone, il faudra bien veiller à gérer l’accroissement de votre population, répartie entre les enfants, les adultes, et les personnes âgées. Une croissance démographique trop rapide aura un impact direct sur le nombre de bouches à nourrir et pourra mettre à mal vos stocks. A l’inverse, si vos colons ne disposent pas d’un minimum d’intimité dans des maisons individuelles, la natalité chutera et plusieurs saisons plus tard, vous assisterez au déclin (puis à l’agonie) de votre colonie, composée alors uniquement de vieillards, dont la santé se dégrade jusque la mort inévitable. Construire une école nécessite beaucoup de ressources, mais permet d’avoir de futurs adultes plus éduqués et donc plus efficaces. Quel choix ferez vous?

la gestion dynamique de l’environnement est l’une des caractéristiques mises en avant par les développeurs.
Mais entre la gestion des ressources et le bonheur de vos colons, d’autres défis seront à relever : la gestion dynamique de l’environnement est l’une des caractéristiques mises en avant par les développeurs. Il faudra donc composer avec les radiations, qui évoluent et se déplacent, pouvant potentiellement contaminer votre champ de pommes de terre sur lequel vous aviez fondé tous vos espoirs pour nourrir vos colons, réduisant à néant vos efforts. Mais également l’humidité, et les tempêtes de sable qui peuvent endommager vos bâtiments.


le niveau de difficulté est bien plus élevé que dans Surviving The Aftermath par exemple – plus « grand public »
Il faut le dire : le niveau de difficulté est bien plus élevé que dans Surviving The Aftermath par exemple – plus « grand public » – , et l’effondrement de toute votre colonie, de faim, de soif ou de maladie bien fréquent. Des ajustements sont encore à faire côté développeurs. La gestion de l’eau est vraiment à date problématique, et le manque d’aides contextuelles ou de graphiques/statistiques – bien que prévus prochainement – se fait sentir.

Pour cette version Alpha 0.7, Endzone est déjà plutôt bien complet et le nombre de bâtiments à construire conséquent. Nous n’avons rencontré aucun bug ni crash, la copie rendue est propre, et c’est appréciable. Le jeu est fluide, le niveau de zoom impressionnant et la carte immense! La bande son, discrète, participe à l’immersion. Encore tout jeune, il manque encore de nombreuses fonctionnalités à Endzone (que nous retrouvons à date dans Surviving The Aftermath) comme un arbre de recherches technologiques, le commerce avec d’autres colonies, l’envoi d’expéditions ou bien encore un choix plus conséquent de bâtiments. Les développeurs ont publié leur roadmap des prochaines mises à jour, à suivre, donc.



NOTRE AVIS
Endzone A World Apart, en accès anticipé Alpha 0.7 promet beaucoup : le jeu est stable, propre, le contenu déjà bien dense, et le challenge bien présent. En l'état, si l'aspect city-builder et survie en mode post-apo vous tente, le jeu est largement jouable et vous occupera quelques heures. Gageons que les prochaines mises à jour viennent étoffer le tout et rééquilibrer certains paramètres de gameplay. La bonne nouvelle, les développeurs sont très a l'écoute de leur communauté et réactifs. Le lendemain de l'ouverture de l'accès anticipé, un premier patch #001 était déjà déployé!
- Réalisation technique
- Graphismes et direction artistique
- Richesse en contenu
- Durée de vie
- Rejouabilité
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Les bases et l’ambiance sont bien là mais manque encore bcp de contenu pour en faire un jeu jouable sur de longues heures. Et la dernière mise à jour (qui a ajouté les expéditions) a flingué mes sauvegardes précédentes c’est relou! Sinon côté graphismes et réalisation c’est déjà du très bon.